Gary Hill
Né en 1951 à Santa Monica en Californie. En 1969, il fait ses études à l’Art Students League de New York. Sa première exposition personnelle a lieu en 1971 à Woodstock. En 1995, il reçoit le grand prix de Sculpture de la Biennale de Venise. Il vit et travaille à Seattle.
Œuvre.
De 1970 à 1976, Gary Hill exécute des sculptures en acier. En 1973, il commence à utiliser une caméra et déclare : «Ce qui m’a immédiatement frappé, avec la vidéo, c’est qu’en regardant les choses avec une caméra, tout prend une présence très intense. L’image sur le moniteur a quelque chose à voir avec l’hyperréalisme et la phénoménologie. » Il se consacre exclusivement à l’art vidéo à partir de 1976 et essaie de trouver le «tramage syntaxique entre discours et image». Depuis la fin des années soixante-dix, il réalise des installations vidéo sonores de plus en plus complexes. Il utilise des citations d’écrivains et de philosophes et fait plus particulièrement référence à Maurice Blanchot (Incidence of Catastrophe, 1988 ou Cabin Fever, 1999) et à Martin Heidegger (Hap- penstance, 1982-1983). Au moyen d’images du corps et de ces textes, il traite du langage entendu comme «un signifieur de possibilités»; «Les mots surviennent / Écoute-les / Ils parlent de rien / de rien que d’eux-mêmes avec une parfaite raison.»
Propos de l’artiste.
«Mon travail porte plutôt sur la trame de relectures et de réécritures dans le domaine électronique. A un certain moment, l’image est touchée par le langage, et il se produit quelque chose de physique. C’est largement un processus interne où la structure de l’œuvre se trouverait représenter ce qui se passe dans ma tête, et c’est pourquoi, dans quelques pièces, on n’entend pas seulement ma voix, mais on me voit aussi sur la bande, comme dans Commentaire.»
Vidéo : Gary Hill
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Gary Hill
https://www.youtube.com/embed/23njMQx0UuQ