Jean-Marc Bustamante
Né en 1952 à Toulouse en France. Jean-Marc Bustamante fait des études en sciences économiques à Toulouse (1969-1972) et apprend la photographie auprès de Denis Brihat (1973-1975). En 1978, il devient assistant du photographe William Klein. Sa première exposition personnelle a lieu en 1982 à Paris. Il vit et travaille à Paris où il enseigne à l’École des beaux-arts. En 2003, il représente la France à la Biennale de Venise.
Œuvre. En 1978, Jean-Marc Bustamante qui veut «faire de la photo qui ne rende pas compte de l’art, mais qui soit de l’art en tant que tel », réalise ses premiers «tableaux photographiques». Il montre, en grand format et en couleur, tout juste encadrées, sans passe-partout, des vues de bâtiments, de maisons, situés à la périphérie des villes (Tableaux, 1978- 1982). Les personnages sont absents de ces prises de vue, qui veulent «fixer un mouvement lent, celui de la terre, mais aussi celui de la décivllisation».
De 1983 à 1987, il signe meubles et objets avec Bernard Bazile, sous le logo BAZILEBUSTAMANTE. Il poursuit ensuite un travail de sculpteur avec la série des Intérieurs, des «réminiscences d’objets découpés ayant rapport au corps» ou des Paysages, objets abstraits, reliefs muraux ou sculptures. Il présente les Lumières (1987-1993), des photos de revues d’architecture des années trente à soixante, en noir et blanc, qu’il rephotographie et sérigraphie sur un Plexiglas dont la transparence métamorphose la représentation, car il est tenu en avant du mur par quatre supports métalliques.
Il utilise la même technique pour les Panoramas (2002), des dessins abstraits agrandis, reportés à l’encre sur Plexiglas, qui lui permettent de «créer une relation nouvelle entre le mur et cet objet hybride qui n’est ni une ceinture, ni une photographie, ni une sculpture, tout en relevant un peu de chacun de ces domaines».
Il montre encore, en superposition, des images en couleur de grandes villes et de leurs banlieues, comme buenos Aires, Miami ou Tel-Aviv {Something Is Missing) ou les abords de lacs suisses (L.P., 2000). En 2003, des personnages féminins apparaissent dans ses photographies : il réalise pour la Biennale de Venise le Pavillon des Amazones, une «chapelle païenne», dans laquelle il mêle portraits photographiques, peintures et dessins abstraits sur Plexiglas.
Propos de l’artiste. «Je cherche un équilibre entre une implication sociale et la recherche d’un objet plastique.»
Vidéo : Jean-Marc Bustamante
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Jean-Marc Bustamante
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