Nicolas Schôffer
Né en 1912 à Kalocsa en Hongrie. Nicolas Schôffer fait ses études aux Beaux-arts de Budapest (1932-1935) puis de Paris (1936-1939) où il s’installe en 1936. Après la guerre, il devient l’un des pionniers de l’Art cinétique. Sa première exposition personnelle a lieu en 1950. En 1968, il reçoit le grand prix de la Biennale de Venise. Nicolas Schôffer est mort à Paris en 1992.
Œuvre
En 1948, Nicolas Schôffer invente la sculpture spatiodynamique et construit des structures métalliques qui, animées par l’électricité, projettent des lumières. Il veut appliquer l’art et l’architecture à la vie de tous les jours et conçoit une ville idéale : « la ville des loisirs». Il imagine une cité suspendue, car le système sauterelle doit remplacer le système fourmi». Il invente des maisons «coquilles-conditionnées», des «programmes de loisirs» touristiques et sexuels, gérés par des cerveaux électroniques. A partir de 1956, il réalise des horloges, des briques, des prismes spatiodynamiques, des téléluminoscopes, des luminorelaxes, CYSP1 le robot-danseur. Il construit des tours cybernétiques monumentales (une tour de 52 mètres de hauteur pour le spectacle luminodynamique de Liège en 1961). À partir des années soixante-dix, il installe ses sculptures dynamiques dans le monde entier et écrit textes et ouvrages où il se fait le théoricien de «l’Art cinétique, de la sculpture qui change d’aspect trente fois par seconde et de l’urbanisme spatial». En 1988 et 1989, il réalise des dessins avec la palette graphique et l’ordinateur (Chorégraphies et Ordigraphics).
Propos de l’artiste
« Le rôle de l’artiste n’est plus de créer une œuvre, mais de créer la création. »