C'est un petit pas pour l'homme , un bond de géant pour l’humanité
Auteur : Neil Armstrong , en 1969
Explication
Le 5 mai 1961, Alan Shepard est le premier Américain envoyé dans l’espace . Mais il a été précédé, le 12 avril , par le Soviétique Youri Gagarine. Le 25 mai, le président américain Kennedy fixe une « nouvelle frontière » à atteindre avant la fin de la décennie : envoyer un homme sur la Lune et le ramener sain et sauf. Et surtout, devancer l’U.R.S.S. dans cette compétition spatiale.
C’est chose faite le 21 juillet 1969, avec les trois astronautes de la mission Apollo XI. En posant un pied sur le sol lunaire, Neil Armstrong commente en direct: «C’est un petit pas pour l’homme, un bond de l’éant pour l’humanité.» Puis il livre ses premières impressions aux millions de téléspectateurs : « La surface est fine et poudreuse… » Il assurera avoir préparé sa formule dans les heures qui ont précédé l’alunissage. Pourtant, à bien y réfléchir, la phrase ne veut rien dire.
« L’homme » et « l’humanité » ne sont-ils pas synonymes ? Interrogé, Armstrong prétend donc avoir dit « un homme » (a man au lieu de mon) , avec les années, il se fait une raison : sa langue avait sans doute fourché.
II a fallu attendre le mois d’octobre 2006 pour connaître l’épilogue de ce mystère. L’enregistrement original de l’événement, perdu puis retrouvé par la Nasa , a été analysé par un logiciel acoustique. L’article « un » a effectivement laissé sur la bande une trace infime. Armstrong a donc bien dit « un homme ». Pourquoi l’article a-t-il été rendu inaudible lors de la transmission vers la Terre ? Sans d oute parce qu’Armstrong avait prononcé trop rapidement ces quelques mots. « Je pense que c’est une conclusion convaincante », a estimé l’astronaute retraité.
Vidéo : C’est un petit pas pour l’homme , un bond de géant pour l’humanité
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