Tony Oursler
Né en 1957, Tony Oursler fait ses études d’art au Rockland Community College puis au California institute of the Arts (1976-1979). Ses films-vidéos sont présentés pour la première fois en 1978. Il vit t travaille à New York.
Œuvre
Depuis la fin des années soixante-dix, Tony Oursler réalise des installations vidéo sonores, théâtralisées, met en scène des suites d’images et de plans qui s’enchaînent pas associations et par analogies, il interroge le pouvoir de la télévision, du montage, du trucage, son impact sur le psychisme et le rapport à la réalité (Judy, 1994), sur «la déconstruction du corps, plan après plan» (Diamond, 1979). Il fait des parodies des feuilletons télévisés, s’intéresse «aux états psychologiques, à l’imaginaire plutôt qu’à l’aspect documentaire» de l’image, à ses relations avec la culture populaire, la société de consommation, mais aussi avec la drogue et les médicaments (Poison Candy, 1991). Il bricole décors et accessoires, les peint à la main, crée des objets de papier, des collages, utilise des matériaux de récupération, des poupées, des personnages marionnettes (The Loner, 1980) ou 2es acteurs en costumes. Ses mises en scène spatiales requièrent la participation du spectateur. Il sort ‘image de l’écran et la projette sur différents supports, écrans plasma, boîtes ou boules en fibre de .erre, murs, marionnettes et mannequins, etc., pour créer «une sorte de spectacle télévisé sardónique».
Il amplifie la puissance de ses enregistrements sonores qu’il répète parfois en boucle jusqu’à l’obsession. Ses films ou ses installations vidéo, comme Joe ; Transsexual Brother (1976), The Rosey Finger of Dawn (1979), Grand Mal (1981), Evol (1984), Sleep Walk (2002), au-delà de la critique des médias, parlent du hasard, du sexe, des manipulations génétiques, de la violence, de l’action, des stéréotypes.
Propos de l’artiste
«J’étais fasciné par la technologie. La vidéo semblait répondre à mon état d’esprit hyperactif. C’était une chose à laquelle je pouvais m’adonner de manière instantanée […]. Cela permettait l’accès instantané à un espace pop qui était auparavant inaccessible, qui était réservé pour une autre partie de la culture.»
Vidéo : Tony Oursler
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Tony Oursler
https://www.youtube.com/embed/p-s4xzB5D2Q