Jean-Paul Riopelle
Né en 1923 à Montréal au Canada. Jean-Paul Riopelle fait ses études à l’École polytechnique de Montréal et dessine sans cesse «n’importe quoi, la nature» (1939- 1940) puis il suit les cours de l’École du meuble et ceux des Beaux-arts de Montréal (1943-1945). En 1946, il est cofondateur du groupe des Automatistes canadiens qui s’expriment sous la dictée de l’inconscient. Il signe le manifeste de l’automatisme, le Refus global, en 1948. Il s’installe à Paris en 1949. Sa première exposition personnelle a lieu la même année à Paris. En 1980, de retour au Canada, il y crée une fondation pour accueillir les artistes qui souhaitent se retirer pour travailler. Jean-Paul Riopelle est mort en mars 2002 à l’île-aux- Grues, à l’est de Québec.
Œuvre
Après une période d’«égoutture dirigée», d’Abstraction lyrique (Cascade, 1949), Jean-Paul Riopelle structure son travail au couteau. Il peint de grandes perspectives brisées, non figuratives, qui sont comme la recherche d’une trace-souvenir. Il affirme en permanence la nécessité d’un contact avec la nature. À partir de 1958, il exécute de nombreuses sculptures, et répond à des commandes publiques (la Joute, Montréal, 1976). Plus tard, il laisse deviner des images en surimpression sur ses toiles (séries des Hiboux ou des Icebergs). En 1992, à la mort de Joan Mitchell, qui fut sa compagne pendant vingt-cinq ans et qu’il surnommait Rosa, il peint, à la bombe aérosol, une fresque de trente tableaux, sur 42 mètres de long, Hommage à Rosa Luxembourg.
Propos de l’artiste
«Quand on se met devant une toile vierge pour peindre, on renie toutes les toiles qu’on a faites avant. Sinon, à quoi bon ?»
Vidéo : Jean-Paul Riopelle
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Jean-Paul Riopelle
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