Nicolas de Staël
Né en 1914 à Saint-Pétersbourg. Nicolas de Staël fuit la Russie avec sa famille au moment de la révolution d’Octobre et vit tout d’abord en Pologne. Très tôt orphelin, il part pour Bruxelles où il suit les cours de l’Académie de Saint-Gilles-lès-Bruxelles puis de l’Académie royale des beaux-arts (1933-1936 Sa première exposition personnelle a lieu en 1936 Il s’installe à Paris en 1938 et s’inscrit comme volontaire dans la Légion étrangère (1940-1942). acquiert la nationalité française en 1948. Nicolas de Staël, dont le travail suscitait un intérêt grandissant, écrit «je n’ai pas la force de parachever mes tableaux» et se suicide en se jetant au pied des remparts d’Antibes le 16 mars 1955.
Œuvre
Nicolas de Staël peint des tableaux figuratifs (des portraits et des natures mortes) jusqu’en 1944. Sa peinture devient ensuite informelle; il se sent «gêné de peindre un objet ressemblant». Il dépose sur la toile et sculpte presque, à la brosse ou au couteau, des taches de peinture lumineuse et épaisse qui partent de formes réelles pour arriver à l’abstraction. Il organise l’espace, veut « réaliser une harmonie». La série des Compositions (1944-1950), aux tonalités sombres, se complète de tableaux plus clairs, inspirés par la musique [Piano; Concert, 1948). À partir de 1952, il esquisse à nouveau un motif, sa matière devient plus fluide, il use de coton et de tampons de gaze dans des œuvres de très grand format. Il peint des séries de footballeurs, de musiciens (l’Orchestre, 1953), de natures mortes, d’ateliers ou de paysages (Fort d’Antibes, 1955). À partir de 1952, il esquisse à nouveau un motif, sa matière devient plus fluide, il use de coton et de tampons de gaze dans des œuvres de très grand format. Il peint des séries de footballeurs, de musiciens [/’Orchestre, 1953), de natures mortes, d’ateliers ou de paysages [Fort d’Antibes, 1955).
Propos de l’artiste
«Toute ma vie, j’ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m’aider à vivre, me libérer de toutes les impressions, toutes les sensations, toutes les inquiétudes pour lesquelles je n’ai jamais trouvé d’autres issues que la peinture.»
Vidéo : Nicolas de Staël
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Nicolas de Staël
https://www.youtube.com/embed/xSyW8u642M8