L'art : Le génie est la disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne ses règles à l'art
Le « syndrome de Stendhal » désigne les troubles analogues à la crise subie par le célèbre écrivain lors de sa visite de Florence en 1817. La profusion des œuvres somptueuses offertes à la contemplation du spectateur l’ébahit au point qu’il manque de s’évanouir. Mais si l’on convient que le propre du génie est d’éblouir l’âme, comment expliquer l’origine de ce pouvoir ?
Selon Kant, l’artiste génial est un « favori de la nature », un être qu’elle a doué d’une telle puissance de création que ses œuvres sont absolument originales et imprévisibles. Lui-même ne peut ni enseigner ni analyser ce talent, puisqu’il s’agit d’un don inné dont il ignore le processus, C’est, au fond, la nature qui s’exprime au travers de son activité créatrice, de sorte qu’il en est paradoxalement le premier spectateur. Mais si ses œuvres, par leur caractère d’exception, transgressent les normes académiques, elles deviendront néanmoins une source d’inspiration pour ses successeurs. Chaque artiste devra ainsi se former au contact des grandes figures du passé, dont la faculté d’invention dote l’art, en quelque sorte, de modèles aptes à être pris pour « règles ».
Le génie ne se laisse donc reconnaître qu’après coup, lorsqu’une œuvre imprime une nouvelle direction à l’histoire de l’art. C’est sans doute la raison pour laquelle le spectateur ne saurait anticiper le bouleversement né de sa rencontre avec de telles productions. Face à elles, il ne peut que s’extasier de l’énigmatique expérience qu’elles insufflent à son âme.
Selon Kant, l’artiste génial est un « favori de la nature », un être qu’elle a doué d’une telle puissance de création que ses œuvres sont absolument originales et imprévisibles. Lui-même ne peut ni enseigner ni analyser ce talent, puisqu’il s’agit d’un don inné dont il ignore le processus, C’est, au fond, la nature qui s’exprime au travers de son activité créatrice, de sorte qu’il en est paradoxalement le premier spectateur. Mais si ses œuvres, par leur caractère d’exception, transgressent les normes académiques, elles deviendront néanmoins une source d’inspiration pour ses successeurs. Chaque artiste devra ainsi se former au contact des grandes figures du passé, dont la faculté d’invention dote l’art, en quelque sorte, de modèles aptes à être pris pour « règles ».
Le génie ne se laisse donc reconnaître qu’après coup, lorsqu’une œuvre imprime une nouvelle direction à l’histoire de l’art. C’est sans doute la raison pour laquelle le spectateur ne saurait anticiper le bouleversement né de sa rencontre avec de telles productions. Face à elles, il ne peut que s’extasier de l’énigmatique expérience qu’elles insufflent à son âme.