Le temps et l'histoire : L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes
L’histoire humaine est si riche et si pleine de rebondissements qu’il est difficile de croire qu’un principe unique puisse la régir. Et pourtant, Marx et Engels n’ont pas hésité à la déclarer tout entière mue par la lutte des classes. Pourquoi ce verdict ?
Aux yeux des deux philosophes allemands, les relations socio-économiques sont décisives pour comprendre une société. Les événements historiques ponctuels ne l’agitent qu’en surface, masquant la réalité sous-jacente de la division en classes sociales. En effet, une analyse approfondie fait toujours apparaître une opposition entre ceux qui possèdent les moyens de production (la terre, les matières premières, les machines,…) et ceux qui en sont dépourvus ; les premiers exploitant les seconds. Certes, cette opposition s’est incarnée de façon diverse au cours du temps : les relations entre maîtres et esclaves de l’Antiquité ne sont pas les mêmes qu’entre seigneurs et serfs durant le Moyen Âge, ou qu’entre capitalistes et prolétaires aujourd’hui. Mais ces variations n’affectent pas fondamentalement le principe de la domination qui se perpétue d’époque en époque. La lutte des classes ne s’est en ce sens jamais interrompue.
Pour autant, elle n’est pas une fatalité. Parce que les classes sont conduites à s’affronter, elles provoquent des changements sociaux. L’Histoire avance donc inéluctablement, et elle s’achèvera lorsque la révolution du prolétariat aura mis fin à cette lutte, permettant d’établir la société sans classes. C’est là sans doute la composante messianique implicite du propos marxiste.
Aux yeux des deux philosophes allemands, les relations socio-économiques sont décisives pour comprendre une société. Les événements historiques ponctuels ne l’agitent qu’en surface, masquant la réalité sous-jacente de la division en classes sociales. En effet, une analyse approfondie fait toujours apparaître une opposition entre ceux qui possèdent les moyens de production (la terre, les matières premières, les machines,…) et ceux qui en sont dépourvus ; les premiers exploitant les seconds. Certes, cette opposition s’est incarnée de façon diverse au cours du temps : les relations entre maîtres et esclaves de l’Antiquité ne sont pas les mêmes qu’entre seigneurs et serfs durant le Moyen Âge, ou qu’entre capitalistes et prolétaires aujourd’hui. Mais ces variations n’affectent pas fondamentalement le principe de la domination qui se perpétue d’époque en époque. La lutte des classes ne s’est en ce sens jamais interrompue.
Pour autant, elle n’est pas une fatalité. Parce que les classes sont conduites à s’affronter, elles provoquent des changements sociaux. L’Histoire avance donc inéluctablement, et elle s’achèvera lorsque la révolution du prolétariat aura mis fin à cette lutte, permettant d’établir la société sans classes. C’est là sans doute la composante messianique implicite du propos marxiste.
Vidéo: Le temps et l’histoire : L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes
https://youtube.com/watch?v=kpPw2UoI6r0