Biographie Descartes
Biographie Descartes
Descartes est né le 31 mars à La Haye, un petit village de Touraine, aujourd’hui appellé La Haye-Descartes. Il est le troisième enfant de Joachim Descartes, conseiller au parlement de Rennes, et de Jeanne Brochard, petite fille d’un magistrat de Poitiers. Descartes appartient donc à une famille bourgeoise.
Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne , du Cogito et du dualisme du corps et de l’esprit. Ses pensées métaphysiques révolutionnent la philosophie et la théologie.
En physique, il est considéré comme le fondateur du mécanisme, et en mathématiques, de la géométrie analytique.
L’influence de Descartes sera déterminante sur tout son siècle; les grands philosophes qui lui succèderont développeront leur propre philosophie en rapport à la sienne, soit en opposition, soit en accord.
Durant son enfance, il se fait remarquer par ses dons intellectuels précoces.
À l’âge de onze ans, Descartes entre au Collège royal Henri-le-Grand, où enseignent les Jésuites, et il y reste jusqu’à l’âge de 18 ans , apprend la physique et la philosophie scolastique et étudie avec intérêt les mathématiques.
En rentrant en Suède, il fonde sa propre entreprise de production de nitroglycérine, étudie l’utilisation et la commercialisation sécurisée de la nitroglycérine. Alfred Nobel est le premier à réussir à maîtriser sa puissance explosive et il fait breveter cette invention en 1867, sous le nom de dynamite. Puis il invente la poudre à canon sans fumée.
En 1876, Alfred Nobel s’installe à Paris , il est à la tête du la Nobel Explosive Company.
En 1616, il obtient son baccalauréat et sa licence de droit à l’université de Poitiers, et part vivre à Paris. Deux ans plus tard, il s’établit au printemps 1618 en Hollande et s’engage dans l’armé armées du prince de Nassau, étudiant libre d’une école de guerre hollandaise plutôt que militaire véritable! Il s’occupe surtout des mathématiques avec Isaac Beeckman et rédige un petit traité de musique.
Le 10 novembre 1619 des rêves merveilleux l’avertissent qu’il est destiné à unifier toutes les connaissances par une « science admirable » dont il sera l’inventeur. Descartes abandonne alors la vie militaire et revient en France en passant par l’Allemagne et la Hollande.
Dès 1628, Descartes, d’intéresse aux mathématiques, à l’astronomie et l’optique. Il écrit un ouvrage latin; les règles pour la direction d’esprit.
Il rencontre R.P. Mersenne , ce religieux féru de sciences et de philosophie fera de sa cellule du couvent de la place Royale à Paris un des hauts lieux de l’intelligence européenne . En été 1628, Descartes assiste à un colloque organisé chez le nonce apostolique. Descartes rencontre le cardinal Pierre de Berulle, fondateur de l’Oratoire, qui reconnaissant le génie de Descartes lui fait une obligation de publier rapidement sa philosophie.
Dans la même année, il s’exile en Hollande où il s’attelle à la rédaction de ses réflexions philosophiques et mathématiques. Sa vie est entièrement consacrée à l’étude, il s’inscrit à l’Université de Franeker et continue pourtant de se déplacer (Franecker, Amsterdam, Leyde, Deventer,Egmond). Souhaitant ne pas être dérangé, il n’indique jamais sur ses lettres le vrai lieu où il se trouve, mais donne le nom de quelques villes.
Descartes bâtit le raisonnement logique de la pensée la déduction et l’intuition évidente pour seules guides de la raison, devenu postulat de base avec l’énonciation évidente du ‘je pense, donc je suis’. Avec ses ‘Discours métaphysiques’, il tente de prouver l’existence de Dieu et affirme que toutes les vérités découlent de lui. Insistant sur la notion de libre arbitre, il redéfinit la morale et ses applications éthiques.
En novembre 1633, Descartes apprend que Galilée a été condamné. Il renonce par prudence à publier le Traité du monde et de la lumière.
En 1650, il accepte l’invitation de la reine Christine à Stockholm; la rigueur du climat et l’horaire matinal de ses entretiens avec la reine avant 5 heures du matin sont inhabituels au penseur et ont raison de sa santé. Il n’a hâte que de partir au retour du printemps, mais meurt d’une pneumonie le 11 février 1650.