Gilles Aillaud
Né en 1928 à Paris. Pendant sa scolarité et jusqu’en 1945, Gilles Aillaud peint un tableau par jour. En 1946 et 1947, il fait des études de philosophie et dessine à l’Académie de la Grande-Chaumière à Paris. Il recommence à pratiquer la peinture en 1949 ; sa première exposition personnelle a lieu en 1952. En 1965, il fait partie du mouvement de la Figuration narrative. En mai 1968, il est actif à l’Atelier populaire de l’École des beaux-arts de Paris, pour lequel il rédige des manifestes. Il vit et travaille à Paris.
Œuvre. Pendant les années cinquante, Gilles Aillaud compose des peintures-collages où il montre des oiseaux et des paysages marins. En 1965 il réalise (avec Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati) une toile manifeste, Vivre ou laisser mourir, qui prend acte de «la fin tragique de Marcel Duchamp» et revendique une possible peinture figurative. Dans les années soixante-dix, il peint des toiles qui représentent des animaux au zoo (Singe, 1981).
A partir de 1978, il entreprend une série de paysages de bords de mer (Marée basse, 1986), de paysages grecs, africains, huiles, aquarelles et dessins. Son propos est de montrer « non seulement les choses mais les choses et les idées des choses». Dès 1972, il réalise de nombreux décors et costumes pour le théâtre ou l’opéra, en particulier avec des metteurs en scène comme Jean Jourdheuil ou Klaus Michael Grüber. Il exécute également des œuvres pour des commandes publiques comme les six grands panneaux de la gare d’Orsay à Paris (1986).
Œuvre. Pendant les années cinquante, Gilles Aillaud compose des peintures-collages où il montre des oiseaux et des paysages marins. En 1965 il réalise (avec Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati) une toile manifeste, Vivre ou laisser mourir, qui prend acte de «la fin tragique de Marcel Duchamp» et revendique une possible peinture figurative. Dans les années soixante-dix, il peint des toiles qui représentent des animaux au zoo (Singe, 1981).
A partir de 1978, il entreprend une série de paysages de bords de mer (Marée basse, 1986), de paysages grecs, africains, huiles, aquarelles et dessins. Son propos est de montrer « non seulement les choses mais les choses et les idées des choses». Dès 1972, il réalise de nombreux décors et costumes pour le théâtre ou l’opéra, en particulier avec des metteurs en scène comme Jean Jourdheuil ou Klaus Michael Grüber. Il exécute également des œuvres pour des commandes publiques comme les six grands panneaux de la gare d’Orsay à Paris (1986).
Propos de l’artiste. « [Les œuvres] ont en commun une volonté fondamentale d’être fidèles à leur objet, qui est leur sujet. Ne pas prendre la réalité comme point de départ, prétexte à une opération esthétique, mais comme but ultime et lui laisser, en dernier ressort, la parole à elle.»
Vidéo : Gilles Aillaud
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Gilles Aillaud