Giulio Paolini
Né en 1940 à Gênes en Italie. La première exposition personnelle de Giulio Paolini a lieu en 1964. En 1967, il participe à l’exposition fondatrice du mouvement de l’Arte povera. Il vit et travaille à Turin et à Paris.
Œuvre
Giulio Paolini s’interroge sur les fondements, tant sémantiques qu’historiques, de l’art. Dans un premier temps, il reprend et réencadre des reproductions de statues ou de toiles des maîtres anciens, souligne «les conditions d’encadrement de l’espace». Plus tard, il réalise des collages, présente des travaux photographiques, des dessins architectoniques, propose des accrochages où il examine la fonction du support de l’œuvre (toiles découpées, châssis vides, instruments de peintre). Il «cherche et attend la beauté». Sa quête se poursuit depuis les années quatre-vingt par des interventions dans les galeries ou les musées. Il réfléchit sur ce «labyrinthe de parcours sans fin, tracé par un saut irrésistible dans le vide, ce à quoi nous avons donné le nom d’Exposition ». Il réalise des mises en scène complexes, use de divers médiums et fait appel à l’histoire de l’art. Pour l’île enchantée (1996), il projette sur un mur le tableau de Watteau qui porte ce titre, ajoute une copie d’une œuvre de Reynolds et installe ses œuvres dans le même espace. Il crée également des installations murales plus minimales, des trompe- l’œil qui jouent avec les lieux d’exposition.
Propos de l’artiste
« Et l’artiste sait, mieux que personne, que l’image qu’il doit découvrir ne lui appartient pas mais qu’elle est à tout le monde (même si elle n’est pas pour tout le monde). En dépit des apparences, le destin impose à l’artiste une absence du monde, un exil à l’écart du temps et des lieux.
Vidéo : Giulio Paolini
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Giulio Paolini
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