Lynn Chadwick
Œuvre. Pendant une première période, Lynn Chadwick mélange tôle, fer et plâtre et donne naissance à des êtres inquiétants, anguleux, à la fois hommes, oiseaux et mantes religieuses. Son travail témoigne des tortures et des angoisses ressenties pendant la Seconde Guerre mondiale (le critique Herbert Read parle de «géométrie de la peur»). Dans les années soixante, il s’intéresse aux ready-made et présente des figures abstraites : des groupes de pyramides colorées, en bois et Formica. A partir de 1980, il opère la synthèse de ces deux cycles.
Il reprend «l’homme comme point de départ» et exécute de grands personnages en bronze dont le visage clos est formé par un triangle, un carré ou un rectangle. Il façonne des «bêtes sauvages» tout en arêtes d’acier brillant. Il réalise alors nombre de sculptures monumentales pour des commandes publiques (Hello Paris!, 1986, Le Ponant, Paris).
Propos de l’artiste. « Il me semble que l’art doit être la manifestation d’une force vitale surgie de l’obscurité, attrapée par l’imagination et traduite par le savoir-faire de l’artiste… Quelle que soit la forme finale, la force qui est derrière est… indivisible. Quand on philosophe sur cette force, on la perd de vue. L’intellectuel seul est trop maladroit pour la saisir.»
Vidéo : Lynn Chadwick
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Lynn Chadwick
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