Pol Bury
Né en 1922 à Haine-Saint-Pierre en Belgique. Pol Bury suit les cours de l’Académie des Beaux-arts de Mons en 1938 puis part faire le tour de la France à bicyclette. D’abord proche des surréalistes (1939- 1945) puis de Cobra (1948-1951), il abandonne la peinture en 1953 pour un travail sur la forme et le mouvement. Cette année est aussi celle de sa première exposition personnelle. Il vit et travaille à Paris.
Œuvre. Au début des années cinquante, Pol Bury exécute des Plans mobiles, des découpes géométriques fixées sur un axe qui assure leur rotation. En 1957, il intensifie son travail de recherche sur le mouvement en greffant un moteur électrique sur des sculptures lentes (Multiplans). Pendant les années soixante, il flirte avec l’Op Art (série des Cinétisations, 1964). Il travaille ensuite des tiges, des boules, des cylindres en métal et des aimants.
Il s’attaque à l’architecture urbaine monumentale et réalise des Fontaines en acier inoxydable qui fonctionnent à l’énergie hydraulique. Il les installe dans le monde entier, à l’université de l’Iowa (1969), à la Fondation Maeght (1978) à Saint-Paul-de-Vence, au Palais- Royal, cour d’Orléans à Paris (1985), à Bruxelles (1995). Depuis les années quatre-vingt-dix, il travaille également la forme carrée, dans des miroirs, des dessins, des collages. Depuis toujours, il illustre des livres, récits ou poèmes (comme À bras le corps d’André Balthazar en 1965 ou la Statistique conjugale de Balzac en 1998).
Propos de l’artiste. « […] La libre circulation des formes (à déterminer) en vue de l’étonnement – ou autres sentiments périphériques – n’est permise que dans les deux dimensions d’une ville ou dans l’espace étroit d’un lieu conçu pour l’exhibition et la spéculation de modèles réduits
Vidéo : Pol Bury
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