Thomas Struth
Œuvre
Depuis la fin des années soixante-dix, Thomas Struth travaillé par séries et réalise des photographies puis des vidéos dans lesquelles il donne une vision apparemment neutre des sujets, en usant d’une perspective centralisante. Il utilise d’abord le noir et blanc puis la couleur. Ses premières images, d’un ensemble qu’il poursuit depuis lors, montrent des rues et des communautés « représentées par des buildings et des villes». Ses espaces urbains sont déserts, on n’y voit nulle présence humaine (Crosby Street, New York, 1978 ; Dallas Parking Lot, Dallas, 2001). Plus tard, il montre leur contraire, les foules dans les grandes cités urbaines (Jianghan Lu, Wuhan, 1995). À partir de 1985, il crée également des Portraits de famille, en faisant poser des groupes ou des couples rencontrés lors de ses voyages; chaque image est sélectionnée à partir de quarante à cinquante clichés effectués par séance de pose. À la fin des années quatre-vingt, le musée, ses spectateurs et ses œuvres sont l’objet d’une autre réflexion: il réalise «une reproduction d’une image peinte et en même temps produit un nouvelle image dans laquelle des .personnes réelles sont montrées». Il prend ses clichés dans les grands musées du monde, dans les églises. Les tableaux ou sculptures choisis sont figuratifs car il les regarde comme un témoignage de l’histoire du portrait avant l’invention de la photographie (Louvre, 1989).
Propos de l’artiste
«Pour moi, faire une photographie est essentiellement un processus intellectuel pour comprendre les gens, les lieux, leur histoire et leurs liens phénoménologiques.»
Vidéo : Thomas Struth
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Thomas Struth
https://www.youtube.com/embed/wbfXJHGAyi0