Yaacov Agam
Né Jacob Gipstein en 1928 à Rishon-Lezion en Palestine (auj. Israël), où son père est rabbin. Yaacov Agam fait des études d’art à l’Académie Bezalel de Jérusalem età la Kunstgewerbeschule de Zurich (1946-1951). Il s’installe à Paris en 1951 et prend le pseudonyme d’Agam. Sa première exposition personnelle a lieu en 1953. En 1955, il participe à l’exposition «le Mouvement» (galerie Denise René, Paris) qui donne naissance à l’Art cinétique. Il vit et travaille à Paris.
Œuvre. En 1953, Agam crée les Tableaux transformables, qui sont parmi les premières manifestations de peinture cinétique (leur lecture dépend de l’angle de vision, des éléments peuvent être déplacés par le spectateur). Il veut «introduire l’aspect pur du mouvement comme expression picturale». Il exécute des fontaines monumentales, des tableaux et des murs-mobiles, des sculptures. Il invente des Œuvres polyphoniques: à l’aide d’effets acoustiques et de lumière, il établit des analogies entre peinture et musique (Hommage à Jean-Sébastien Bach, 1965). Il conçoit des estampes mobiles : les Agamographies (1971). En 1974, il crée un salon cinétique pour le palais de l’Elysée afin de répondre à une commande du président de la République. Agam, artiste en « mouvement perpétuel », refuse la « nature morte » ; il s’intéresse à l’architecture urbaine et réalise des œuvres pour des commandes publiques dans le monde entier (aux États-Unis: Sculpteaufeu, Saint Louis, 1971 ; Colonne monumentale, Chicago ;• près de Paris, la Fontaine monumentale, créée en 1975 dans le quartier de la Défense, intègre les jets d’eau à la musique, la sculpture, la lumière).
Propos de l’artiste. « L’image, dans mon travail, existe en tant que possibilité dans le cadre de son devenir plutôt que comme reflet statique et pétrifié de la réalité.»
Œuvre. En 1953, Agam crée les Tableaux transformables, qui sont parmi les premières manifestations de peinture cinétique (leur lecture dépend de l’angle de vision, des éléments peuvent être déplacés par le spectateur). Il veut «introduire l’aspect pur du mouvement comme expression picturale». Il exécute des fontaines monumentales, des tableaux et des murs-mobiles, des sculptures. Il invente des Œuvres polyphoniques: à l’aide d’effets acoustiques et de lumière, il établit des analogies entre peinture et musique (Hommage à Jean-Sébastien Bach, 1965). Il conçoit des estampes mobiles : les Agamographies (1971). En 1974, il crée un salon cinétique pour le palais de l’Elysée afin de répondre à une commande du président de la République. Agam, artiste en « mouvement perpétuel », refuse la « nature morte » ; il s’intéresse à l’architecture urbaine et réalise des œuvres pour des commandes publiques dans le monde entier (aux États-Unis: Sculpteaufeu, Saint Louis, 1971 ; Colonne monumentale, Chicago ;• près de Paris, la Fontaine monumentale, créée en 1975 dans le quartier de la Défense, intègre les jets d’eau à la musique, la sculpture, la lumière).
Propos de l’artiste. « L’image, dans mon travail, existe en tant que possibilité dans le cadre de son devenir plutôt que comme reflet statique et pétrifié de la réalité.»
Vidéo : Yaacov Agam
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Yaacov Agam
https://www.youtube.com/embed/9MsmzEqu6As