Le bonheur : Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie
Ce cri d’effroi n’exprime pas la détresse de Pascal, mais celle du libertin dont l’existence est tout entière tournée vers la quête du plaisir. Car celui qui néglige Dieu ne s’expose-t-il pas à l’angoisse d’une extrême solitude ?
Afin d’éveiller l’inquiétude de celui qui délaisse le salut de son âme, Pascal emprunte aux découvertes scientifiques de son temps. En effet, le XVIIe siècle se caractérise par le développement de nouveaux instruments d’observation, tels le télescope et le microscope. À travers ces derniers, les limites rassurantes du monde s’évanouissent, exposant les hommes aux vertiges de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Le Cosmos médiéval, monde clos et harmonieux organisé autour de l’homme, laisse place à un univers sans bornes, sans commune mesure avec la petitesse de l’existence humaine. Or, « qu’est-ce qu’un homme dans l’infini ? ». Son existence, submergée par l’immensité du temps et de l’espace, est désormais dérisoire et ne trouve nul appui qui puisse lui servir de repère. Aucun écho ne lui parvient de cet univers vide et glacé. Comment, dès lors, ne pas trembler devant ces abîmes ?
Certes, l’athée peut toujours tenter de fuir cette vérité par des divertissements, mais l’accumulation de jouissances éphémères peine à masquer l’indigence de sa condition. Seule la reconnaissance de la grandeur divine est à même de le sauver de sa misère et de donner un sens à son existence.
Afin d’éveiller l’inquiétude de celui qui délaisse le salut de son âme, Pascal emprunte aux découvertes scientifiques de son temps. En effet, le XVIIe siècle se caractérise par le développement de nouveaux instruments d’observation, tels le télescope et le microscope. À travers ces derniers, les limites rassurantes du monde s’évanouissent, exposant les hommes aux vertiges de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Le Cosmos médiéval, monde clos et harmonieux organisé autour de l’homme, laisse place à un univers sans bornes, sans commune mesure avec la petitesse de l’existence humaine. Or, « qu’est-ce qu’un homme dans l’infini ? ». Son existence, submergée par l’immensité du temps et de l’espace, est désormais dérisoire et ne trouve nul appui qui puisse lui servir de repère. Aucun écho ne lui parvient de cet univers vide et glacé. Comment, dès lors, ne pas trembler devant ces abîmes ?
Certes, l’athée peut toujours tenter de fuir cette vérité par des divertissements, mais l’accumulation de jouissances éphémères peine à masquer l’indigence de sa condition. Seule la reconnaissance de la grandeur divine est à même de le sauver de sa misère et de donner un sens à son existence.