Henri Cueco
Né en 1929 à Uzerche en France. Henri Cueco exerce différents métiers tout en prenant des cours de dessin à l’Académie de la Grande-Chaumière à Paris. De 1952 à 1972, il est membre du jury et du comité de la Jeune Peinture. En 1954, pour «être en rupture sociale, [se] marginaliser, faire comme Picasso et Fernand Léger», il adhère au parti communiste (1954-1976). Il vit et travaille à Paris. Jusqu’en 2001, il tient un atelier de peinture à l’École des beaux-arts de Paris. Il vit et travaille à Montmagny, près de Paris.
Œuvre.
Pendant une première période, Henri Cueco parle du «rapport de l’homme à la nature» dans des natures mortes, des portraits et des paysages. À partir de 1962, il présente une succession de cycles où sa « peinture se transforme assez souvent». Se suivent: les Mariés (1962), les Rivières (1963), Femme et Chien (1965), les Hommes rouges (1970), etc. En 1969, il est cofondateur de la Coopérative des Malassis (1969-1979), qui veut inscrire l’œuvre d’art dans un contexte de critique politique et sociale. Il réalise des travaux collectifs avec Fleury, Latil, Parré, Tisserand et Zeimert (l’Affaire Gabrielle Russier; Les affaires reprennent).
En 1976 et 1977, il part en Corrèze, «bien décidé à tout recommencer». Il «dessine ce qui est le plus près de [lui], à [ses] pieds, l’herbe du pré devant l’atelier», il écrit Dialogue avec mon jardinier, voyage, dessine et peint des paysages. En 1986, il entreprend l’imagier, des peintures d’objets quotidiens (1985-1986) puis la série des Hommes et Sols d’Afrique (1987-1992). De 1987 à 1993, il entreprend 160 petits portraits de Pommes de terre.
En 1989, il revoit «ce cauchemar qui s’installe sous la forme de meutes de chiens» et réalise les séries des Chiens de Saqqarah, puis des Meutes (1991-1993) et du Bestiaire avec les serpents (1991-1994). Depuis 1995, il s’intéresse à la Peinture de la peinture, et peint des variations d’après des maîtres comme Poussin ou Philippe de Champaigne. Il réalise également des paysages d’après nature (série la Petite Peinturé).
Propos de l’artiste.
« L’attachement aux animaux à leur morphologie, à leur force symbolique serai: lié à une nostalgie des temps où nous étions nous-mêmes de simples animaux, ni plus ni moins bêtes, ni meilleurs qu’aujourd’hui – plus vrais peut- être -, à des époques reculées où nos étions er paradis ou en enfer selon les belles histoires de la Genèse ou des mythes des origines.»
Vidéo : Henri Cueco
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Henri Cueco
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