Peter Stâmpfli
Né en 1937 à Deisswil en Suisse. Peter Stâmpfli fait ses études à l’École des arts et métiers de Bienne (1954-1955), puis s’inscrit dans l’atelier de peinture de Max von Mühlenen. Sa première exposition personnelle a lieu en 1966. Il fait partie des artistes de la Figuration narrative. Il vit et travaille à Paris, en Suisse, et à Sitgès, en Espagne. En 1988, Georges Perec offre un Alphabet pour Stâmpfli: «Est-il sur le mur parti pris plus sûr/que ses quêtes tumultueuses et muettes? / Stupeurs, fuites perpétuelles / marqueteries futures multipliées / par leur usure même / au fur et à mesure que le temps ruisselle…»
Œuvre
À partir de 1963, prenant une image ou une photo comme point de départ, Peter Stâmpfli peint «plus grand que nature» des «gestes ou des objets si communs qu’on ne les remarque plus» [Machine à laver, 1963 ‘, Pot au feu, 1963 ; la Cigarette, 1964). En 1966, il ne représente plus dans ses tableaux réalistes que des fragments d’automobiles. Le plus souvent, ses toiles sont découpées en forme de pneus, de roues, de volants, de calandres… et installées en fonction de l’espace d’exposition. Il pense avoir «trouvé dans les voitures cette super-beauté, stérilisée, [qu’il recherchait]». Peu à peu, il ne représente plus que le pneu et son empreinte qu’il agrandit jusqu’à l’abstraction. Ses traces noires et grises deviennent presque imaginaires. Dans les années quatre-vingt, la couleur réapparaît: il décline ses architectures, ses géométries pneumatiques aussi bien dans des pastels que dans des environnements géants ou des sculptures-reliefs monumentales. En 1998, dans la série des Structures noires sur couleur, il explore le rythme que sa trace labyrinthique impose au monochrome. Il réalise des films dans le prolongement de son travail pictural (Firebird, 1969 ou Ligne continue, 1974).
Propos de l’artiste
«Ce que j’ai essayé d’introduire dans le domaine de la peinture, c’est vraiment le constat neutre d’un objet, sans aucune trace d’explication ou de narration, quelque chose de volontairement froid comme les images de dictionnaires. »
Une réponse pour "Peter Stâmpfli"
Beaucoup d’erreurs pour un article aussi court:
– Stämpfli avec un trema, et non pas un accent circonflexe.
– Georges Perec est décédé en mars 1982 Georges Perec, « Alphabet pour Stämpfli » a paru dans le catalogue de l’exposition « Peter Stämpfli : œuvres récentes », Centre Pompidou, 1980, p. 5-7
– Stämpfli, peintre de la Figuration narrative? peu probable.
Peut-être y a-t-il d’autres erreurs