Alain Kirili
Né en 1946 à Paris. À la fin des années soixante, Alain Kirili est lié au mouvement artistique qui s’organise autour de la revue littéraire Tel Quel. Sa première exposition personnelle a lieu en 1972. Dans les années quatre-vingt-dix, il conçoit une proposition de commande publique et une présentation de la sculpture du xx’ siècle pour le jardin des Tuileries à Paris. L’ensemble est inauguré en 2000. Il vit et travaille à Paris et à New York.
Œuvre.
Les premières œuvres conceptuelles d’Alain Kirili s’inspirent des travaux du sociologue Pierre Bourdieu. Il exécute des sculptures qui sont des «champs de signes» en se référant aux religions israélite ou hindouiste, à l’islam, à la calligraphie chinoise. Il revendique l’aspect très fortement autobiographique de ses pièces abstraites. Il travaille le fer forgé pour «sa connotation phallique et pathétique». Il réalise des statues peintes en plâtre, plus expressionnistes, pour leurs «implications féminines». Depuis 1979, il installe des séries de Commandements, propose de petites sculptures en terre cuite (le Baiser, Noces ou Ivresse) ou, avec les Célébrations, s’attaque au marbre extrait des carrières de Nuits-Saint-Georges pour des œuvres monumentales. En 2000, son Grand Commandement blanc(1986), «une sculpture scripturale!, une] écriture ancienne, biblique», est installé dans le jardin des Tuileries.
Propos de l’artiste
«Je déteste l’attitude puritaine qui consiste à affirmer qu’il est professionnel de ne pas travailler là où l’on vit. Il est nécessaire de vivre avec son travail. Si je pouvais créer sur la table de la cuisine, je le ferais.»
Vidéo : Alain Kirili
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