Barry Flanagan
- Sommaire:
- 0.1 Œuvre. À la fin des années soixante, Barry Flanagan réalise des installations avec de la toile de jute, de la corde et du sable. En 1973, il voyage en Italie, sculpte la pierre de «Pietrasanta à Carrare, [où] on trouve un véritable supermarché de marbre». À partir de 1975, il se consacre à une statuaire figurative et ironique, car « il est plus facile de présenter une sculpture qui donne à voir qu’une peinture qui donne à dire». On rencontre maintenant ses grands lièvres un peu partout.
- 0.2 Ils sont humains, noirs ou dorés, acrobates, danseurs, boxeurs. Ils évoquent la sculpture classique avec un humour et un sens de l’absurde volontairement proches d’Alfred Jarry et de Raymond Queneau. En 1980, le bestiaire de Barry Flanagan s’agrandit. Il façonne des chevaux, des éléphants ou des oiseaux. Il propose des Non-formes: des sculptures repliées, scatologiques vermiculaires ou fœtales. Dans les années quatre- vingt-dix, il rend hommage à Nijinski, dans une série de sculptures où le lièvre reprend les poses du danseur dans l’atelier de Rodin (Small Nijinsky on Anvil Point, 2001). Depuis 1966, il se livre également à une pratique régulière du dessin.
- 0.3 Propos de l’artiste. «Je me considère comme un sculpteur figuratif plutôt que géométrique. Je fais un travail tridimensionnel et sensuel. Mais une forme figurative est aussi abstraite, on peut la regarder sous différents angles. Dans le domaine de la sculpture on peut commencer quelque chose avec une certaine intention et aboutir ailleurs.»
- 1 Vidéo : Barry Flanagan
Œuvre. À la fin des années soixante, Barry Flanagan réalise des installations avec de la toile de jute, de la corde et du sable. En 1973, il voyage en Italie, sculpte la pierre de «Pietrasanta à Carrare, [où] on trouve un véritable supermarché de marbre». À partir de 1975, il se consacre à une statuaire figurative et ironique, car « il est plus facile de présenter une sculpture qui donne à voir qu’une peinture qui donne à dire». On rencontre maintenant ses grands lièvres un peu partout.
Ils sont humains, noirs ou dorés, acrobates, danseurs, boxeurs. Ils évoquent la sculpture classique avec un humour et un sens de l’absurde volontairement proches d’Alfred Jarry et de Raymond Queneau. En 1980, le bestiaire de Barry Flanagan s’agrandit. Il façonne des chevaux, des éléphants ou des oiseaux. Il propose des Non-formes: des sculptures repliées, scatologiques vermiculaires ou fœtales. Dans les années quatre- vingt-dix, il rend hommage à Nijinski, dans une série de sculptures où le lièvre reprend les poses du danseur dans l’atelier de Rodin (Small Nijinsky on Anvil Point, 2001). Depuis 1966, il se livre également à une pratique régulière du dessin.
Propos de l’artiste. «Je me considère comme un sculpteur figuratif plutôt que géométrique. Je fais un travail tridimensionnel et sensuel. Mais une forme figurative est aussi abstraite, on peut la regarder sous différents angles. Dans le domaine de la sculpture on peut commencer quelque chose avec une certaine intention et aboutir ailleurs.»
Vidéo : Barry Flanagan
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Barry Flanagan
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