Gabriel Orozco
Œuvre
Gabriel Orozco fait des interventions : constructions éphémères, dont II garde tract moyen de la photographie, qu’il conçoit comme « boîte qui transporte un espace» (comme Philips Lights, 1997, un petit assemblage avec des boîtes d’ampoules électriques vides). Les animaux y reviennent se cesse, sous différentes formes : en étiquettes-tête de chat sur des boîtes de conserve posées sur des pastèques (Cats and Watermelons, 1992), en tête de chien sur un paquet de croquettes posé sur une balance [The Waiting Dog, 1993), etc. Il considère que «le sculpteur est d’abord un récepteur, puis un producteur». Sculpteur, il réalise des objets étranges, dépourvus de leur aspect utilitaire, descendants ; fois des surréalistes et de Schwitters, telle le (1993), coupée en deux, départie de son cent » recollée, qui devient un bolide monoplace inutilisable ou la Table de billard ovale (1996). Il met en scène «un grand happening sculptural», Table with Objects, une table comme un «micro-paysage», sur laquelle il dispose des sculptures achevées, des readymades, des maquettes de sculptures non réalisées : «L’ensemble forme un processus, à côté du dessin du collage et de la photographie.»
Propos de l’artist « L’art est langage, nous l’utilisons comme tel. Je ne sais comment caractériser mon travail ; c’est un peu comme un arbre qu’on croit
naturel quand on le voit, alors qu’il est cent pour cent ciel artificiel.
Vidéo : Gabriel Orozco
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Gabriel Orozco