James Rosenquist
Œuvre
Dans ses toiles, James Rosenquist conserve «le même style, la même ampleur, la même échelle» qu’exigeait son travail de publicitaire. Il investit les quatre murs des lieux d’exposition avec d’immenses peintures-environnements qu’il installe sur des panneaux morcelés. Il représente des «fragments choses» violemment colorés. Il peint des images familières, des pamphlets politiques (tels F-111 tableau-manifeste par lequel il s’engage contre la guerre du Viêt-Nam (1965) ou Quatre Femmes nucléaires, contre l’atome (1983). À la fin des années soixante, il participe aux recherches de l’Op Art travaille le plastique et découpe ses œuvres en lamelles pour que l’on se promène au travers. Depuis 1976, il se veut «peintre à l’ancienne» et compose des peintures-montages glacées et raffinées. En 1995, il entreprend une série de constructions en papier [New Paper Constructions).
Propos de l’artiste
«La peinture n’estpas quelque chose que l’on peut produire comme on produit des objets à la chaîne, contrairement à ce me semblent penser certains. Ce serait plutôt comme un narcotique :il faut une dose toujours plus forte pour que les effets se fassent sentir et commencer à créer.»
Vidéo : James Rosenquist
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : James Rosenquist
https://www.youtube.com/embed/2ZYQBt107II