José Maria Sicilia
Œuvre
Jusqu’en 1986, José Maria Sicilia intervient sur la matière des pigments, épaissit, creuse, façonne des empâtements colorés. Jusqu’en 1986, il travaille à des séries de Sardines, de Troncs, de Paysages, de Natures mortes, de Tulipes. Il admet que son œuvre est dictée par l’émotion, mais affirme qu’il n’y a « pas de pathos ni de narration». En 1986, il abandonne le motif naturaliste pour aller vers «la perte de représentation de la réalité». Il peint des séries de Fleurs de plus en plus abstraites, se préoccupe des limites de la ligne, de la forme, de la géométrie de l’espace, de la couleur. En 2000, ses Fleurs n’existent plus que par évocations de fragments, de pétales, qui se dissolvent dans la couleur, dans la lumière des tableaux composés avec de la cire d’abeille (série De los Espejos [Des Miroirs]). Il réalise également des installations et met en lumière des espaces avec de petites lampes à huile (Pigeons, 2000).
Propos de l’artiste
«J’essaie de construire un tableau en tenant compte des lois de la composition et de la saturation de la matière, des pigments. Ligne et couleur sont très imbriquées, c’est une question d’équilibre, ça peut rompre à tout moment. Ça reste un problème de formes, il s’agit de créer des surfaces, pas de créer à la surface.»
Vidéo : José Maria Sicilia
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : José Maria Sicilia
https://www.youtube.com/embed/ReOFOiMkiHY