Joseph Cornell
Œuvre.
Au cours d’« explorations », Joseph Cornell chine des objets, des papiers, des photos, des gravures anciennes… Il les juxtapose dans des cages de verre, des Boîtes et réalise des assemblages. Dans ses Boîtes, il parle de la solitude, du temps, de la réminiscence proustienne. Il confronte les objets du passé, détournés de leur usage, au présent et au spectateur (qui peut même les déplacer) et élabore une véritable poétique (Medici Slot Machine, 1942).
Il crée des collages et des objets, sélectionne, collectionne et expose des objets-souvenirs [Portrait of Ondine, 1945). Il réalise également des films avec des éléments de films trouvés par hasard [Rose Hobart, 1936) qui le mèneront dans les années cinquante à collaborer avec des cinéastes comme Rudy Burckhardt et Stan Brakhage [Seraphina’s Garden, 1958).
Propos de l’artiste.
«Le pouvoir rafraîchissant des images des rêves et du détail mis en lumière étant apparemment très important (quoique ténébreux et sinistre) / sentiment intense d’avoir observé ces zones illuminées Ouste autant qu’un rêve) comme l’a fait Gérard de Nerval, mais sans son sens classique de la forme… images magnifiquement terrifiantes. Non pas retour à l’époque du Chien andalou, mais impression d’un renouveau, nuancé toutefois par le sentiment pascalien bien connu au sujet des “ espaces infinis.
Vidéo : Joseph Cornell
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Joseph Cornell