Juliao Sarmento
Né en 1948 à Lisbonne au Portugal. Pendant les années soixante-dix, Juliâo Sarmentó travaille avec la vidéo, le cinéma, la photographie, des installations. Il s’intéresse à l’importance du langage et à son rapport avec l’art. Plus tard, il vient à la peinture, mais «réalise toujours la même pièce, encore et encore ». Il vit et travaille à Sintra au Portugal.
Œuvre
Juliâo Sarmentó, artiste post-moderne, raconte dans ses peintures, ses dessins, ses sculptures ou montages photographiques des histoires au contenu souvent autobiographique. Il s’inspire de légendes anciennes, de films, de livres ou d’images extraites des médias pour élaborer ses propres mises en scène. Il divise ses toiles en plusieurs «actes- parties» car «on ne voit jamais les choses de manière objective et les séquences cinématographiques sont une parfaite illustration de ce problème.» Il emplit les cases avec des images récurrentes. Il reprend des signes iconographiques, montre le corps de la femme, la maison, le serpent, des cicatrices, des statuettes primitives aux fonctions symboliques et détermine d’«inévitables polarités». Il parle de désir, de sexualité, de rapports entre les hommes et les femmes, d’attirance, d’infidélité, «de tristesse, de solitude, d’isolement et de cette incapacité à voir due à un excès de possibilités».
Propos de l’artiste
«Je suis une sorte d’éponge et mon travail est spongieux. Un système de capillarité permet de se saisir de chaque Influence. Pour moi, le sens le plus Important est la vision ; j’absorbe positivement tout ce que je vois, et tout ce que je vois peut faire partie intégrante de mon travail : la manière dont cet immeuble est éclairé, la façon qu’a cette femme de marcher, la couleur de la voiture, tout.»