Kang-So Lee
Œuvre
Dans les années soixante-dix, Kang-So Lee fait des performances qui sont des propositions radicales dans l’univers artistique coréen. Il installe un bar dans la galerie le soir de son premier vernissage et sert des consommations alcoolisées {Sonsulchip, 1973) ; il attache une poule à un piquet à la Biennale de Paris et fait des relevés photographiques des traces de ses pattes dans du plâtre répandu sur le sol (The Chicken Performance, 1975). De 1976 à 1979, il mêle sérigraphie et peinture dans ses toiles. À partir de 1985, il mène une recherche personnelle et poétique, une fusion entre art traditionnel et art contemporain. Il se réfère à la philosophie bouddhiste, dont il a adopté certaines pensées, comme celle de ne faire qu’un avec la nature ou de ne pas dissocier objectif et subjectif. Ses formes sont suggérées d’un trait de pinceau. Sur un même thème, celui du paysage, « les images changent et sont constamment renouvelées». Les gris, blancs et noirs, à peine ponctués d’autres couleurs, s’éclairent, offrent un espace à la contemplation (séries From an Island ou From a River, 1997-2000).
Propos de l’artiste
«Je m’attache surtout aux mages qui surgissent en un élan impulsif ou d’un incident inattendu dans ma vie quotidienne.»
Vidéo : Kang-So Lee
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Kang-So Lee
https://www.youtube.com/embed/VbOzZiEgQTI