Louis Cane
Né en 1943 à Beaulieu-sur-Mer en France. En 1961 et 1962, Louis Cane suit les cours de l’École décoratifs de Nice puis de Paris, et en 1961 des Beaux-arts de Paris. En 1967, il réintroduire signature pour affirmer le sujet» et tamponne a ses toiles avec la mention «Louis Cane-Artiste Peintre». Sa première exposition personnelle a 1967 à Nice. Membre de Support-Surface da années soixante-dix, il est cofondateur et rédacteur en chef de la revue Peinture, Cahiers théoriques et travaille à Paris.
Œuvre. Jusqu’en 1978, Louis Cane présente œuvres abstraites. Se succèdent les toiles Soi (1972-1973), les Losanges (1975), les Toiles noires (1974-1975), les Grilles
(1976), les Arches (1976- 1978). En 1978, il vient à la figuration et pii dans l’histoire de l’art: «Le courage d’oser imiter , mon chemin pictural, c’est de m’instruire, de me cultiver, puis “d’y aller”.» Pendant les années quatre-vingt, il peint «les femmes debout,les accouchements, les toilettes, les ménines, les annonciations, les déjeuners sur l’herbe… et le déluge». À partir de 1990, «à la limite de l’abstraction-figuration», il travaille à un ensemble inspiré de Claude Monet, les Nymphéas nouveaux.
Avec «un désir de couleur», il peint sur toile, sur tissus de soie ou sur grillage, des nymphéas, qu’il présente en polyptyques ou assemblés avec des tableaux tamponnés où il affirme Vive la France ou Heureux comme les couleurs en France. En 2001, sur le même principe, il réalise un ensemble de teintures sur des chasubles de soie des XVII et XVIIIe siècles, choisies pour leur rapport de forme avec ses œuvres des années soixante-dix (Chasubles).
Parallèlement, il explore par la sculpture et par la création de mobilier et d’objets décoratifs les mêmes thèmes, «pour répondre à un de [ses] fantasmes, qui serait de toucher à tout».
Propos de l’artiste. «L’individualité de l’artiste est le noyau de l’œuvre, son principe organisateur; si on le lui assigne, il perd toute valeur. Il faut qu’il teigne comme il sent : c’est le triomphe du Moi, et tu Plaisir.»