Philippe Mayaux
Né en 1961 à Roubaix. Philippe Mayaux fait ses études à la villa Arson à Nice. Sa première exposition personnelle, Merci pour tout infiniment, a lieu en 1990. Il vit et travaille à Paris.
Œuvre
Au début des années quatre-vingt-dix, Philippe Mayaux pratique une peinture figurative, en petits formats, et essaie de retrouver «le sens de l’esprit et du jeu abstrait avec le réel ». Il fait des toiles décoratives (Déco-tabous, 1992), cosmiques (Déco-Cosmos, 1992-1993), des paysages (les Vocations du paysage, 1993). Il peint des tableaux évocateurs du Surréalisme (la Sieste, 1995), de la bande dessinée (les Dormeurs, 2000), des peintures toxiques et de paradis artificiels. Plus tard, il complète ses propositions avec des objets-peintures et des machines animées. Il recouvre des objets de toute sorte de rose pastel et les met en vitrine, en natures mortes (Planète camelote, 1999). Il crée des automates «du désir en mouvement aux fonctions irrationnelles» (Coucous suisses) ou des sculptures qui témoignent, d’une manière apparemment dérisoire, de sujets plus graves (la Race aérienne, 1997).
Propos de l’artiste
«Cette vieille peau morte, ce squame, vestige de l’art, quasiment impratiquée, la peinture donc, joue dans les ruines. Sa technique complexe, dangereuse parfois, est obsolète. Son archaïsme ne reflète pas la progression galopante de la technologie des toutes dernières prothèses contemporaines. Elle ne fait plus le poids, certes, mais dans le mouvement libère l’artiste exigeant du volume correspondant. Ainsi donc, désengagé des joutes de la mode et de son dernier cri quinzième dans les charts internationaux, l’esprit logique n’éprouve plus le besoin d’user toute son énergie si précieuse à s’y maintenir absolument. »
Vidéo : Philippe Mayaux
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Philippe Mayaux