Takis
Né en 1925 à Athènes. Panayotis Vassilakis, dit Takis. résiste pendant l’occupation allemande puis prend par à la guerre civile grecque, tout en pratiquant la peinture et la sculpture. Il quitte son pays et s’installe à Paris en 1954. Sa première exposition personnelle a lieu en 1955. Il vit et travaille à Paris et à Athènes.
Œuvre
Takis est fasciné par les machines, les trains, les lumières, les phénomènes d’attraction, le concept d’énergie. Il s’intéresse aux champs magnétiques, aux métaux conducteurs, veut «rendre visible l’esprit, l’intelligence et la splendeur» de la matière. Il assemble et installe de fines tiges de fer, des clignotants lumineux, des moteurs et des électro-aimants. Ses Signaux clignotent, s’allument et s’éteignent, sans arrêt. En 1966, il affirme que «l’art devrait être accessible à tous», fait usiner ses Signaux et les vend le moins cher possible. Au cours des années soixante et soixante-dix, il perfectionne ses pièces aimantée. Il crée des espaces musicaux, des pendules musical Il décline par séries les Télémagnétiques, les Murs magnétiques, les Électromagnétiques, les Télépeintures… Ses sculptures, dont William Burroughs dit: «Et on entend le métal penser», s’agitent s’illuminent, s’attirent et convient le spectateur à «festin magnétique et vibratique». Depuis les années quatre-vingt, il reprend ses machines dans des installations et les confronte à des moulages de parties du corps ou crée des figures en métal (Œdipe et Antigone, 2000). En 1987, ses sculptures lumineuses sont installées sur le parvis de la Défense près de Paris.
Propos de l’artiste
«L’aimant et la force d’attraction de l’amour, c’est la même chose. Lorsque tu embrasses ton enfant ou que tu serres ton enfant très fort contre toi, c’est le même type de phénomène qui est en question. Tu fais corps avec l’autre, tu deviens une boule, tu es enveloppé et tu enveloppes l’autre dans ton énergie.»
Vidéo : Takis
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Takis