Helen Chadwick
Née en 1953 à Croydon en Grande-Bretagne. Helen Chadwick fait ses études d’art à la Brighton Polytechnic (1973-1976) et à la Chelsea School of Art (1976-1977). Sa première exposition personnelle a lieu en 1978. Helen Chadwick, dont le travail s’apparentait à l’art corporel, est morte en 1996 à Londres.
Œuvre. Helen Chadwick réalise des installations pour lesquelles elle utilise principalement la photographie. « Dans des histoires de genèse et de mémoire, des cycles de transformation et de pourriture, [elle se] raconte comme une enveloppe de sensations incrustées dans la chair.» Pour Ego Geometria Sum (1982-1984), elle rappelle des moments emblématiques de sa vie (Pram-10 Months; High School – 13 Years, etc.). Pour Of Mutability (1984-1986), un ensemble de photocopies de nus, d’animaux ou de végétaux, de dessins réalisés sur ordinateur et de sculptures, elle montre « un spectre de désirs et d’impulsions».
Elle brouille des images de paysages avec celles de cellules de son corps (Viral Landscape, 1988-1989) ou présente des Cibachromes d’arrangements de morceaux de viande, de cerveaux, d’entrailles {Meat Lamps, 1989-1991). Elle produit les Piss Flowers (1991- 1992): douze sculptures blanches, en forme de fleurs, des moulages en négatif de trous faits avec de l’urine dans de la neige. Elle réalise ensuite des pièces avec de la fourrure (MisterPum Pum, 1993) ou, pour Cocoa (1994), emplit la Serpentine Gallery avec 750 kilos de chocolat bouillonnant. En 1995 et 1996, elle prend des photos d’embryons humains morts pour explorer les origines de la vie, l’identité, les questions d’éthique.
Elle brouille des images de paysages avec celles de cellules de son corps (Viral Landscape, 1988-1989) ou présente des Cibachromes d’arrangements de morceaux de viande, de cerveaux, d’entrailles {Meat Lamps, 1989-1991). Elle produit les Piss Flowers (1991- 1992): douze sculptures blanches, en forme de fleurs, des moulages en négatif de trous faits avec de l’urine dans de la neige. Elle réalise ensuite des pièces avec de la fourrure (MisterPum Pum, 1993) ou, pour Cocoa (1994), emplit la Serpentine Gallery avec 750 kilos de chocolat bouillonnant. En 1995 et 1996, elle prend des photos d’embryons humains morts pour explorer les origines de la vie, l’identité, les questions d’éthique.
Propos de l’artiste«La photographie est ma peau Une membrane qui sépare, qui fixe le point entre, qui établit ma limite, mon enveloppe. Ma peau est image, surface, technique de reconnaissance.»
Vidéo : Helen Chadwick
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Helen Chadwick
https://www.youtube.com/embed/umjrLKqQ0Ps