Claude Viallat
Œuvre
En 1966, «de refus en exigence», Claude Viallat en arrive «à travailler sur le système de répétition de la même forme». Il détermine une sorte de rectangle souple, «nœud aplati, maille ou filet», et le répète à l’infini sur tous genres de supports. Ce symbole constitue la signature de toiles jamais signées de son nom. Pendant les années soixante-dix, il se livre à des expériences. Il «lie tout matières, couleurs, tons et valeurs». Il emploie la peinture par «superposition, éclatement, empilement, capillarité, solarisation… » Il applique son empreinte au pochoir, sur la toile flottante, sans châssis, mais aussi sur des parasols, des vêtements, des stores, «au hasard des trouvailles ». il veut que ses peintures soient «touchées», qu’elles vivent «dans le temps». Depuis le début des années quatre-vingt, il peint son motif au pinceau, le souligne de noir ou de blanc et sature de couleurs les fonds de ses immenses bâches. Il traduit en parallèle son amour de la corrida et des toros dans une pratique du dessin.
Propos de l’artiste
«Toute la peinture contemporaine est dans Lascaux et dans la préhistoire. Je pense qu’on n’a rien inventé. Tout était là. Depuis, on a fait que parfaire des techniques.»
Vidéo : Claude Viallat
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Claude Viallat
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