Hervé Télémaque
Œuvre
Pendant une première période, Hervé Télémaque s’inspire d’images de publicité, de bandes dessinées, de magazines et les reprend dans des toiles presque analytiques, peintes de couleurs disposées en aplats. Il voudrait «être une sorte d’indicateur des objets paradoxaux» et souligne le caractère ambigu du ciseau, de la canne, de la ceinture… Pendant les années soixante-dix, il exécute essentiellement des collages, des dessins. Il présente des Passages puis des séries de Selles et de Maisons rurales – « bouts de tableaux abstraits imitant la nature, épures imprécises d’architecte ». Au début des années quatre- vingt, il revient à la peinture «matière parlante» et réalise des assemblages d’objets, de figures, de collages, montre des toiles où il souligne toujours la symbolique auto-référencée de l’objet : « Le fil conducteur est l’autobiographie» (série des Chambres noires, 1990- 1991). Dans certaines compositions, les éléments figuratifs semblent découpés, apparaissent fragmentés dans l’espace du tableau (Témoins, 1998). Il emploie librement la couleur et ajoute mots, inscriptions. Tout au long de son œuvre, il évoque ses origines haïtiennes son rapport à la négritude, de Petit Célibataire un peu nègre et assez joyeux (1964) à Nègrerie (1974) ou à Haitian Way (1991). Il illustre de dessins, de lithographies et de gravures de nombreux ouvrages et réalise des œuvres monumentales pour des commande (Vallée de l’Omo, Cité des sciences de la Villette, Paris.
Propos de l’artiste
«Je suis marqué par lyse et par le surréalisme. Cela recoupe ma conviction qu’il y a des archétypes de formes, de couleurs, d’ambiance, sur lesquels nous avons tous le même savoir
Vidéo : Hervé Télémaque
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Hervé Télémaque
https://www.youtube.com/embed/baZUk9hg1F4