Constant
Œuvre.
Pendant la période Cobra, les tableaux de Constant sont « des constructions de couleurs et de lignes» mais aussi «un animal, une nuit, un cri, un homme ou tout cela ensemble ». Il peint des animaux fantastiques, des tableaux de guerre, à la fois tragiques et poétiques. Après la dissolution de Cobra et un bref passage par l’Abstraction géométrique, il abandonne son travail pictural. Il projette les structures d’un Campement de gitans à Alba (1956) puis la construction d’une ville nomade, ludique et utopique, New Babylon (1958-1969).
La New Babylon, «labyrinthe dynamique», ville globale à l’échelle planétaire, est inspirée par les écrits de Guy Debord. Il en réalise maquettes, collages et dessins. En 1970, pour «ne plus vivre dans le maquis, en cachette de l’Histoire», il revient à la peinture. Ses compositions reprennent deux sujets de manière récurrente. Le thème de la guerre confirme son engagement social et politique ; celui de la femme, de l’érotisme, est plus personnel, plus autobiographique.
Propos de l’artiste.
«L’imagination créatrice cherche dans chaque forme une signification et loin de l’atmosphère stérile de l’abstraction établit de nouvelles relations avec le réel : elle est suggestive, sans limites aucune. C’est pourquoi on peut affirmer que l’art, après une période où il ne représente rien, entre dans une période où il représente tout.»
Vidéo : Constant
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