Hanne Darboven
Œuvre.
De 1965 à 1968, Hanne Darboven vit à New York et élabore les principes de construction de son travail. Elle invente une «numérologie» personnelle et, additionnant les jours aux jours, emplit des feuilles de papier millimétré. De retour à Hambourg en 1968, elle poursuit ces Indices codés, les regroupe, publie des Fac-similés et entreprend une filmographie. Elle utilise depuis 1971 un système conceptuel de réécriture de textes littéraires. Après avoir chiffré l’Odyssée d’Homère, elle propose des Histoires de la culture, et reprend en particulier des textes de Jean-Paul Sartre et de Heinrich Heine.
Elle réalise des encyclopédies où elle mêle indices, photographies ainsi qu’analyses politiques et sociales. Elle rephotographie les images qu’elle utilise pour sa documentation visuelle et y adjoint à partir de 1979 des partitions musicales. Elle présente ses écrits et prélèvements journaliers dans de grandes installations. Plus récemment, elle y ajoute des maisons de poupée qu’elle collectionne (Leben, leben/Life, Living, 1997-1998).
Propos de l’artiste.
«Je n’utilise que les nombres parce que c’est une façon d’écrire sans décrire. Cela n’a rien à voir avec les mathématiques. Rien du tout ! Je choisis les nombres parce qu’ils sont stables, limités et artificiels. La seule chose à avoir jamais été créée, c’est le nombre.»
Vidéo : Hanne Darboven
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Hanne Darboven
https://www.youtube.com/embed/WnUL-b8WqGk