Mario Merz
Œuvre
Dans les années soixante, Mario Merz exécute des installations à l’aide de simples objets: parapluies, bouteilles, fagots de bois… et de néons. En 1968, au moment de la guerre du Viêt Nam, il valise son premier environnement symbolique: l’igloo de Giap, pour lequel il inscrit en lettres de néon te formule du général vietnamien: «Si l’ennemi concentre ses forces, il perd du terrain. S’il les disperse, il perd de sa force.» Par la suite, il reconstruit dans tous les matériaux – verre, bois, terre, plomb, pierre, cire, vinyle – cette représentation d’une «cité micro-organique» qu’est l’igloo ou la yourte. Il applique la création les propriétés des suites de nombres de Fibonacci, dans lesquelles chaque terme est la somme ses deux précédents. Il accroche des néons en spirale à tous les espaces, afin d’illustrer sa démonstration. En parallèle, et à partir de la fin des années soixante-dix, il peint des toiles sans châssis où figurent des animaux sauvages: rhinocéros, lions, salamandres, transpercés ou vitalisés par des néons de couleur.
Propos de l’artiste
« Il ne s’agit pas de créer des iconographies neuves, l’intention est de libérer le sentiment de l’art, de le proposer comme une sonde entre des réalités diverses voire opposées, au lieu de l’enclore, de le river aux supports traditionnels, le faisant renoncer à servir de valeur de liaison avec des iconographies ou de liaison entre des iconographies. »
Vidéo : Mario Merz
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Mario Merz
https://www.youtube.com/embed/AbHIcqrnTYc