Robert Malaval
Œuvre
En 1961, Robert Malaval fait des tableaux – reliefs qui commencent «à déborder du cadre et là, ils sont devenus l’Aliment blanc». L’Aliment : arc prolifération de papier mâché qui traduit métaphoriquement « l’encombrement de la vie quotidienne. », tombe sur les meubles, les objets, envahit tout :« vous pouvez penser à la prolifération des asticots sur une charogne», dit-il. En 1965, il décide de travailler pour changer la vie. Il réalise des moulages de corps en polyester ou des peintures au pistolet d’empreintes de nus: ensembles Rose-Blanc-Mauve (1965-1969). Il crée des environnements avec des miroirs, des appareils électroniques et les anime avec du rock, des enregistrements du bruit de la mer ou du chant des oiseaux (Transat, Marine, Campagne, Rock n’roll, 1971). À partir de 1972, il revient à la peinture sur toile, compose le cycle des tableaux Kamikaze, fin du monde (1977-1980) avec des paillettes brillantes.
Propos de l’artiste
«Mon travail récent s’appelait Kamikaze, fin du monde parce que je trouve que, quitte à en finir, au moins en finir en beauté, car il n’y a rien de plus beau que la mort du kamikaze japonais, se jeter sur le porte-avions américain, la bombe volante, c’est une des plus belles images qui existent.»
Vidéo : Robert Malaval
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Robert Malaval
https://www.youtube.com/embed/7VZOP9sqNKQ