John De Andrea
Né en 1941 à Denver aux États-Unis. John De Andrea bit ses études d’art à l’université du Colorado (1961- 1965) puis à l’université d’Albuquerque (1966-1968). Élaboré depuis 1967 une statuaire hyperréaliste. Sa première exposition personnelle a lieu en 1970 à New York. Il vit et travaille à Santa Cruz.
Œuvre.
John De Andrea prend minutieusement les empreintes d’hommes et de femmes et en forme des répliques parfaites en polyester et fibre de verre. Pour donner l’illusion de la réalité, il «traite les extrémités, surtout les jambes, comme quelque chose contenant du sang». Il pousse le perfectionnisme jusqu’à avouer de ses personnages: «Je voudrais qu’ils respirent.» Ses «clones d’humains» sont presque toujours nus mais coiffés de vrais cheveux. Il installe ses statues, les met en scène – en groupe ou solitaires – et constitue des «photographies» du réel en trois dimensions (Icône américaine, 1991). Plus récemment, il obtient un résultat identique en créant ses personnages en bronze peint [Tara, 2002).
Propos de l’artiste.
«C’était vers 1967. Un matin en me réveillant je me suis dit que je devais y arriver… J’avais combiné la peinture et la sculpture et j’aimais bien ça jusqu’au jour où je me suis dit que c’étaient des imbécillités. Pourquoi ne pas faire un vrai personnage?»