Peter Halley
Œuvre.
Pendant les années soixante-dix, Peter Halley s’intéresse au structuralisme, aux relations entre la géométrie et la nature. En 1980, il est «affecté par cette sorte d’environnement urbi’ totalitaire qu’est Manhattan ». Il commence une série de Carrés (le carré, «quintessence de la forme idéale des modernistes, symbolise pour lui l’enfermement). Dans de grandes compositions géométriques fluorescentes, il traite de manière parodique l’Abstraction (signe du capitalisme), les concepts forme et fonction, le Minimalisme. S’inspirant de la théorie du simulationnisme du philosophe Jean Baudrillard, il démythifie Mondrian, Stella, Judd ou Albers. Il travaille également à des séries d’empreints de circuits de machines électroniques, d’ordinateurs de structures cellulaires, d’images d’autoroutes ou de pistes d’aéroports, qui sont « représentatives des espaces de notre société », de sa façon de communiquer. Depuis les années quatre-vingt-dix ses tableaux peints à l’acrylique fluorescente et au Day-Glo sont puissamment colorés, presque agressifs, et jouent sur des phénomènes optique: (Out Now, 2001).
Propos de l’artiste. «Une partie de l’impulsion qui est derrière mon travail est une sorte de démystification de quelques-unes des assertions de l’esprit transcendantal américain d’après-guerre, qui va de l’Expressionnisme abstrait jusqu’à la performance. Il y avait une croyance transcendantale dans l’instant, dans le côté religieux, dans la participation. L’essentiel de mon travail me paraît être une! Critique de tout cela.»
Vidéo : Peter Halley
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Peter Halley
https://www.youtube.com/embed/f1kCjI82EaE